( Mac-Ferl Morquette) J’ai estimé avoir fait le bon choix, en répondant positivement à l’invitation que m’avait adressée Clément Benoît II, de participer à la 41e édition de Livres en liberté qui s’est tenue au Cap-Haïtien les 2 et 3 mai 2015.

Il n’est pas donné à tout un chacun, surtout dans l’Haïti duvaliérienne et post-duvaliérienne, et dans un contexte de “transition qui n’en finit pas”, de suivre l’itinéraire exemplaire, combien difficile, qui mène du populisme, de l’agitation politique permanente, du revendicationnisme contestataire (parfois nécessaire) et exalté (toujours incongru et excessif), à la posture responsable du politique blanchi et assagi sous le harnois des épreuves, du militantisme, du côtoiement de la « base »… Peu de nos compatriotes actuels peuvent se targuer d’avoir acquis, au bout d’un tel itinéraire, le sens de l’État, la modération indispensable aux actions constructives d’envergure nationale.

Notre péché mignon à nous, élite de ce « singulier petit pays » qu'est Haïti, est notre propension à oublier le passé, lointain ou récent, donc, à commettre les mêmes erreurs et à nous enliser irrémédiablement dans l'archaïsme politique dont nous sommes devenus coutumiers.

A l'invitation de la Commission des Affaires sociales et de l'Environnement de l'Assemblée parlementaire paritaire, le secrétaire d'Etat à l'Intégration des Personnes Handicapées, le docteur Michel A.

La Chambre des députés a enfin voté, le mercredi 5 mai, tard dans l'après- midi, la loi sur l'intégration des personnes handicapées.

Ce qui a changé dans cette énième représentation de Kaselezo, on le doit à la « patte » originale de metteure en scène de Paula Clermont Péan. Les trois parties constituant la pièce : l\'initiation, la confrontation et le voyage/pèlerinage pour la difficile délivrance d\'Amoniz ont vu leur symbolisme rehausser non seulement par ce qui a à voir avec la trame même du texte, mais aussi avec le jeu des actrices.

Les dérives gauchistes des années soixante et le populisme auquel elles ont donné lieu, au pouvoir, sous les présidences d'Aristide et de Préval, ne sont pas près de s'estomper.